Rapports annuels

Le mois dernier, on vous parlait de fond. De storytelling, de transparence, d’entreprises qui prennent la parole autrement. Ce mois-ci, on s’attaque à la forme. Parce que soyons honnêtes : un rapport annuel peut être passionnant sur le fond, mais s’il ressemble à un annuaire de 2003, il y a peu de chances qu’on le lise jusqu’à la dernière page. La forme, ce n’est pas juste une affaire d’esthétique, c’est un vrai levier d’adhésion. Un moyen de dire sans mots. De faire ressentir l’ADN d’une marque avant même d’avoir tourné la première page. Aujourd’hui, certaines entreprises osent casser les codes : formats inattendus, design narratif, jeux graphiques, inspiration magazine, voire carrément objet de collection. Et ça marche. Parce que ça intrigue, ça donne envie de s’arrêter, de feuilleter, de comprendre. Finalement, un bon rapport annuel, c’est un peu comme une bonne bande-annonce : si ça donne envie, on sort le popcorn. Sinon, on zappe. Et franchement, on préfère le popcorn.

MailChimp (2020)
Oubliez le scroll vertical, ici on avance de gauche à droite, comme dans Mario. Chaque “niveau” révèle un moment fort de l’année, avec des animations pixel, des stats qui pop et des vannes bien placées. C’est drôle, interactif, et on en oublierait presque qu’on est en train de lire un rapport annuel. Presque.

Mailchimp

Adidas (2024)
Adidas a transformé son rapport annuel 2024 en mini-site ultra léché : navigation fluide, visuels pleine page, codes couleur qui claquent et hiérarchie claire. Tout respire l’énergie de la marque. Pas de scroll passif ici : on explore, on clique, on vit l’ADN Adidas.

Adidas

Oatly
Chez Oatly, même le rapport annuel a du caractère. On scrolle à la verticale comme on déroule une bonne histoire : ton décalé, visuels faits maison, punchlines à chaque virage. Bref, du Oatly.

Oatly
 

Conclusion : la forme ne fait pas tout. Mais elle fait lire.

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